Les universités sont déterminées à faire progresser la vérité et la réconciliation, et à faciliter l’accès et la réussite des étudiantes et étudiants autochtones aux études supérieures.
Les peuples des Premières Nations, métis et inuit font face à d’importants obstacles pour accéder à une éducation postsecondaire. Pourtant, l’éducation est un élément essentiel du processus de réconciliation, et les universités sont déterminées à aider les étudiantes et étudiants autochtones à atteindre leur plein potentiel par l’éducation supérieure. Les universités font progresser la réconciliation en revitalisant les langues autochtones, assurant une représentation autochtone au sein de leurs structures de gouvernance et de direction afin de faire place aux savoirs et aux cultures autochtones sur les campus.
Il y a encore beaucoup à faire. Universités Canada collabore avec des partenaires gouvernementaux afin d’accroître le soutien offert aux étudiantes et étudiants autochtones pour accéder aux études supérieures et y réussir.
Le nombre de personnes des Premières Nations, inuites et métisses possédant un diplôme universitaire est nettement inférieur à celui des Canadiennes et Canadiens allochtones. S’il est essentiel de combler le fossé en matière d’éducation pour la la réconciliation et la prospérité des peuples autochtones, l’économie canadienne serait tout autant dynamisée.
Comme la population autochtone est grandissante, et donc rajeunissante, il est à prévoir que davantage de personnes des Premières Nations, métisses et inuites poursuivront des études supérieures. Cette demande croissante exige des investissements majeurs dans l’éducation des personnes autochtones. Universités Canada fait de ce besoin urgent un cheval de bataille. Si les membres des Premières Nations de 25 à 64 ans avaient le même niveau de scolarité que le reste du Canada, on dénombrerait chez les Premières Nations 114 070 diplômées et diplômés de plus et le taux d’emploi y serait 16,4 % plus élevé.
Le fait de combler le fossé en matière d’éducation chez les peuples des Premières Nations va bien au-delà de la justice sociale : il s’agit aussi d’un impératif économique promesse d’une prospérité commune à toute la population canadienne. En effet, une population autochtone instruite et pleinement active est gage de résilience et de compétitivité pour le Canada. En investissant dans l’éducation des peuples des Premières Nations, métis et inuit, le Canada pourra libérer le potentiel d’une part importante de sa population, avec à la clé une croissance économique enviable et une société plus équitable.
cours en langues autochtones
priorisent la réconciliation dans leurs plans stratégiques
offrent un soutien financier ciblé
travaillent à intégrer les savoirs autochtones
offrent des programmes d’études axés sur les questions autochtones
des universités s'associent aux collectivités autochtones
disposent d’une stratégie publique pour les appels à l’action