L’UQTR : une expertise en santé reconnue à travers le pays

Par Annie Melançon, rédactrice de contenu promotionnel, cet article a été publié dans le Nouvelliste le 18 février 2025
Ils soignent, ils traitent, ils soulagent la douleur, ils écoutent… Chaque jour, des diplômés de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), par leurs connaissances et leurs compétences, jouent un rôle important dans le bien-être et la santé de milliers de Québécois.
Dès sa création à la fin des années 60 dans la foulée du réseau québécois des universités, l’UQTR s’est vu confier le mandat d’offrir plusieurs formations en santé. Un créneau qui a pris davantage d’ampleur dans les années 80 et qui évolue de façon spectaculaire depuis les dernières années.
Aujourd’hui, plus du tiers de ses 15 000 étudiants sont inscrits dans un programme lié aux soins de santé physique ou psychologique. À l’échelle québécoise, l’UQTR se classe au 3e rang pour la diversité de ses disciplines en santé. Ce sont 14 disciplines auxquelles s’ajoutera bientôt la nutrition: ces diplômés travaillent en grande majorité dans les soins de première ligne – soins infirmiers, psychologie, podiatrie, chiropratique, ergothérapie, orthophonie, etc.
Mais plus encore : l’UQTR forme en région des professionnels qui œuvrent en région. Que ce soit en Mauricie, dans le Centre-du-Québec ou dans Lanaudière, les trois territoires qui lui ont été confiés, l’UQTR y propose différents programmes et travaille en étroite collaboration avec les acteurs du milieu. «Une des caractéristiques de notre université, c’est notre dialogue très actif avec les régions où nos programmes sont déployés. On parle à nos villes, à nos maires, au CIUSS Mauricie-Centre-du-Québec et au CISS de Lanaudière; ces échanges nombreux nous permettent de comprendre leurs besoins de main-d’œuvre, ce qui se traduit en création de programmes ou en leur déploiement dans nos campus de Drummondville et Joliette. Par exemple, à Drummondville, on a ajouté des programmes en travail social, à Joliette, on a élargi notre formation en sciences infirmières et on forme aussi maintenant des podiatres en chirurgie. Nous sommes en dialogue avec la communauté de Lanaudière pour la création du Quartier universitaire de l’UQTR à Terrebonne pour y élargir l’offre de programmes, une nécessité pour la région», explique le recteur de l’UQTR, Christian Blanchette.
Statistique intéressante : 70 % des finissants en santé de l’UQTR demeurent dans la région où ils ont été formés.
«Et ces chiffres comprennent nos finissants dans quatre programmes qui nous sont exclusifs, soit la chiropratique, la médecine podiatrique, la pratique sage-femme et la thérapie du sport, des diplômés qui évidemment auront à travailler à travers le Québec. Cela veut dire que dans les autres programmes, les gens restent majoritairement dans leur localité une fois le diplôme obtenu. Notre taux de diplomation est aussi très élevé, peut-être justement parce que les étudiants se sentent interpellés, ils veulent faire la différence dans leur coin de pays.»
Outre l’offre de programmes et la qualité des formations, la renommée de l’UQTR s’est développée à travers la province – et même le pays – grâce à son laboratoire d’anatomie. Originellement mis sur pied en 1993 pour permettre aux étudiants en chiropratique d’apprendre sur de vrais corps (grâce à un procédé particulier, les corps des défunts gardent leur souplesse), le laboratoire ouvre aujourd’hui ses portes à tout étudiant de l’UQTR ayant besoin de cet apprentissage pratique pour développer ses compétences. «Les modèles numériques sont utiles pour peaufiner et valider des connaissances, mais rien ne vaut l’apprentissage en situation réelle pour mieux comprendre le fonctionnement des articulations, par exemple.»
C’est d’ailleurs à l’UQTR qu’une partie de la formation en anatomie des étudiants de l’Université Laval et l’Université de Montréal a lieu; des médecins résidents de partout au Québec y viennent aussi parfaire certaines compétences, notamment en chirurgie. «Nous formons également des professeurs du cégep qui auront à enseigner l’anatomie. Enfin, notre laboratoire est un lieu de recherche très apprécié. Tant les professionnels de la santé que les chercheurs ont peu d’occasions de travailler avec de vrais corps. Saviez-vous que le protocole pour la réanimation cardiaque a été développé sur un cœur de porc? À notre laboratoire, des gens examinent les ajustements nécessaires pour que ces protocoles soient encore mieux adaptés à l’anatomie humaine», souligne Christian Blanchette.
L’UQTR est classée 28e parmi les universités canadiennes les plus actives en recherche selon Research Infosource Inc. On vient d’ailleurs de la reclassifier parmi les universités généralistes canadiennes, comme le sont les universités Concordia ou l’UQAM, une conséquence de l’intensification de la recherche à l’UQTR.
Le laboratoire étant utilisé quasi à pleine capacité, l’UQTR travaille actuellement sur un projet d’envergure: créer un Institut national d’anatomie. «Le besoin est là, et c’est une autre façon de nous positionner comme université réputée dans le secteur de la santé. Cela permettra entre autres d’augmenter notre capacité de recherche, de bonifier nos formations, mais aussi à des spécialistes de développer de nouvelles technologies opératoires ou de nouvelles connaissances tant en neurosciences et que du côté musculosquelettique.»
Le gouvernement du Québec ayant pour objectif de former 40% plus de médecins, cet Institut pourra jouer un rôle important dans leur formation en anatomie. Mais l’UQTR veut faire plus… «Avec le réseau de l’Université du Québec, on est à développer un programme pour former des médecins, principalement pour la première ligne (médecins de famille); nous avons déjà une expertise pluridisciplinaire en santé, on participe à la formation de médecins depuis des années, nos installations sont à la fine pointe et notre ancrage dans nos régions est solide. Ce sera un modèle différent et complémentaire aux programmes existants. Les besoins du Québec sont trop importants pour ne pas contribuer aux solutions», conclut M. Blanchette.
Cet article a été rédigé par Les Coops de l’Information, au nom d’Universités Canada.