Cette lettre a été envoyée au Saint John Telegraph-Journal en réaction à l’éditorial intitulé «Universities need complete refocus, » publié le 25 février 2015.
Par Paul Davidson, président-directeur général, Association des universités et collèges du Canada
Comme le soulignait votre éditorial du 24 février dernier, tout changement démographique et économique marqué nécessite des changements dans l’éducation postsecondaire.
Les récessions entrainent des modifications aux perspectives d’emploi pour les diplômés et, lorsque les conditions s’améliorent, la situation se rétablit. Toutefois, les diplômés ayant obtenu un grade universitaire en pleine récession économique s’en sortent très bien sur le marché du travail aujourd’hui. L’Enquête nationale auprès des diplômés de Statistique Canada menée en 2013 révèle que, trois ans après avoir obtenu leur diplôme, plus de 90 pour cent des bacheliers avaient un emploi, et un emploi à temps plein dans près de 85 pour cent des cas. En début de carrière, leur revenu moyen s’élevait à environ 53 000 $. En outre, le taux de chômage chez ces nouveaux diplômés se situait à seulement 5 pour cent.
Le parcours universitaire d’aujourd’hui répond aux changements démographiques et économiques en faisant appel à l’innovation et à la collaboration. Il est enrichi d’apprentissage pratique, de partenariats avec la collectivité, d’expériences internationales et de possibilités de recherche. La moitié de tous les étudiants universitaires, toutes disciplines confondues, effectuent maintenant au moins un stage, une expérience avec un programme coopératif, ou un stage sur le terrain au cours de leurs études.
Dans les régions qui connaissent une décroissance démographique et des difficultés économiques considérables, l’éducation et l’innovation sont la clé de la prospérité. Et c’est exactement ce que font les universités du Nouveau-Brunswick.