Propulsion 2024

Philip Landon est président-directeur général par intérim d’Universités Canada. Il a assumé de nombreuses fonctions au cours de ses dix ans à l’association, dont plus récemment le rôle d’administrateur en chef, dans le cadre duquel il était responsable de la planification stratégique et de la mise en œuvre des travaux de l’association.

Il compte plus de 30 ans d’expérience dans les secteurs de l’enseignement supérieur, du développement international et des organismes à but non lucratif. Tout au long de sa carrière, ses travaux ont porté sur la manière de structurer des organisations et des partenariats en vue d’élaborer ainsi que de mettre en œuvre des programmes et des initiatives qui permettent de créer et de transmettre des connaissances afin d’améliorer des vies.

Graham Carr est recteur et vice-chancelier de l’Université Concordia. Meilleure université nord-américaine de moins de 50 ans, Concordia accueille sur ses deux campus de Montréal 50 000 étudiantes et étudiants venant de plus de 150 pays.

Parmi les postes de direction qu’a occupés précédemment M. Carr à Concordia, signalons ceux de vice-recteur exécutif aux affaires académiques; de vice-recteur à la recherche et aux études supérieures; ainsi que de doyen des études supérieures.

Titulaire d’un doctorat de l’Université du Maine et professeur au Département d’histoire, M. Carr est né au Québec. Ses recherches se concentrent sur l’histoire culturelle de la guerre froide.

Graham Carr est siège au comité directeur du Partenariat Climat Montréal et est membre du conseil d’administration d’U SPORTS, organisme national encadrant les sports universitaires au Canada. Ancien président de la Fédération des sciences humaines et du comité de sélection du programme Fulbright Canada–États-Unis, il a siégé aux conseils d’administration de Centraide du Grand Montréal et du Conseil du leadership sur l’infrastructure de recherche numérique et, durant de nombreuses années, au comité consultatif de la Commission de la capitale nationale chargé des communications, du marketing et de la programmation.

Mark Daley est responsable de l’intelligence artificielle à la Western University et professeur titulaire au Département d’informatique. Il enseigne également dans cinq autres départements, à l’Institut de philosophie Rotman et à l’Institut de neurosciences de Western. Il est aussi professeur affilié à l’Institut Vector pour l’intelligence artificielle à Toronto.

M. Daley a également assumé les fonctions de vice-président à la recherche à l’Institut canadien de recherches avancées (CIFAR), et de directeur du numérique, de conseiller spécial auprès du rectorat et de vice-recteur adjoint à la recherche à la Western University. Il est l’ancien président du conseil d’administration de Compute Ontario, et siège à divers conseils d’administration.

Julie Hussin est membre académique associée à Mila et professeure agrégée, IVADO, au Département de médecine de l’Université de Montréal.

Formée en biologie computationnelle, Mme Hussin s’intéresse particulièrement à la génétique des populations, à la recherche biomédicale et aux méthodes d’apprentissage profond, s’employant à faire la promotion d’une utilisation juste, sûre et transparente de l’intelligence artificielle dans la recherche en santé et visant l’inclusion et la représentation de sorte que ses travaux profitent à toutes les franges de la population. Mme Hussin s’intéresse également à l’interprétabilité, à la généralisabilité et à la fidélité des algorithmes d’apprentissage machine dans la recherche en santé.

Adegboyega Ojo s’intéresse principalement à la numérisation du gouvernement, étudiant le rôle que peuvent avoir les technologies numériques et les techniques de traitement des données dans les processus d’innovation gouvernementaux et les enjeux sociétaux. Il cherche à comprendre les conditions et les exigences techniques de conception assurant une utilisation profitable et éthique de l’innovation alimentée par les données, de l’analytique avancée et des solutions d’intelligence artificielle dans différents cadres des services publics et des organes décisionnels.

Joy Johnson est la dixième rectrice et vice-chancelière de la Simon Fraser University depuis 2020, où elle est aussi professeure à la Faculté des sciences de la santé.

En tant que rectrice, elle travaille à améliorer les expériences d’apprentissage des étudiants, à favoriser la réconciliation avec les Autochtones et à faire progresser l’équité, la diversité et l’inclusion à l’échelle de l’établissement.

Avant sa nomination au poste de rectrice, M^me Johnson a été vice-rectrice à la recherche et aux relations internationales de l’Université de 2014 à 2020. Au cours de son mandat, elle a supervisé l’évolution de la recherche de pointe, de l’innovation et de l’engagement international au sein de huit facultés. Sous sa direction, les fonds de recherche de l’établissement ont bondi, passant de 103 millions de dollars en 2014 à 161 millions de dollars en 2020, soit la croissance la plus rapide de toutes les universités canadiennes. Parmi ses grandes réalisations, figure aussi le lancement d’une initiative d’avant-garde en matière de mégadonnées, qui a abouti à l’hébergement de l’un des plus grands superordinateurs au pays et à la mise en place d’une stratégie d’innovation à l’échelle de l’Université.

Avant de rejoindre les rangs de la SFU, M^me Johnson a mené une brillante carrière dans le milieu universitaire et dans celui de la recherche. Elle a obtenu un doctorat en sciences infirmières de la University of Alberta, puis a intégré la University of British Columbia en tant que professeure à la School of Nursing. Son engagement dans le milieu de la recherche l’a conduite au poste de directrice scientifique à l’Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada, où elle est reconnue pour avoir façonné le paysage de la recherche canadienne afin de garantir la prise en compte du sexe dans les travaux en santé.

M^me Johnson a été élue membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé et de la Société royale du Canada. Elle a corédigé plus de 180 articles évalués par les pairs.

M^me Johnson est membre du conseil d’administration d’Universités Canada.

Katherine Frohlich a été nommée directrice scientifique de l’Institut de la santé publique et des populations des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) pour un mandat de quatre ans, à compter du 1er septembre 2023.

Mme Frohlich est professeure en promotion de la santé au Département de médecine sociale et préventive et à l’École de santé publique de l’Université de Montréal ainsi que chercheuse associée au Centre de recherche en santé publique, qui est affilié à l’Université de Montréal. À l’aide de fonds des IRSC et du Conseil de recherches en sciences humaines, elle cherche depuis plus de 20 ans à metre en lumière et à réduire les inégalités sociales en santé chez les jeunes des milieux urbains. Mme Frohlich est d’ailleurs cotitulaire de la chaire Myriagone McConnell-Université de Montréal en mobilisation des connaissances jeunesse, aux côtés de collègues de la Faculté des arts et des sciences de son université.

Ses travaux sont de nature interdisciplinaire et se situent au carrefour de la promotion de la santé, de l’épidémiologie sociale, de la sociologie de la santé et de la géographie de la santé. Elle dirige un projet de grande envergure en santé des populations nommé Changer les règles du jeu, qui a pour but de metre la recherche interventionnelle à profit dans l’étude des liens entre l’urbanisme et la santé, et ce, afin de permetre aux enfants et aux jeunes de jouer librement dehors, de se déplacer en toute autonomie, de tirer parti du transport actif et de profiter des espaces urbains.

Darryl Galusha est un éminent cadre de la santé qui a multiplié les réussites sur le plan opérationnel dans les soins de courte et de longue durée. Cumulant plus de deux décennies d’expérience à l’étranger à titre d’infirmier autorisé, M. Galusha a apporté une contribution remarquable à l’avancement des soins de santé offerts aux Premières Nations et a joué un rôle de premier plan dans l’orientation des services de santé dans différentes collectivités.

Parmi ses réalisations marquantes, soulignons le recours au personnel infirmier praticien à la salle d’urgence pour réduire les risques de bris de service. Bien au fait de l’importance d’offrir des services de santé efficients, M. Galusha s’est ainsi fait le porte-étendard de cette initiative visant à assurer la qualité et la rapidité des soins offerts à la patientèle tout en évitant la fermeture des services d’urgence. Largement applaudie, l’initiative a contribué à l’amélioration des résultats de santé dans les collectivités où M. Galusha a œuvré. M. Galusha a également supervisé l’agrandissement du service d’urgence de l’Hôpital du district de Geraldton, un projet de 21 M$ réalisé pendant la pandémie de COVID-19.

Dr Luigi Lepanto est directeur des Services professionnels de la Direction des affaires médicales et universitaires du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Il est également professeur titulaire de clinique au Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Il a une affiliation secondaire au Département de gestion, d’évaluation et de politiques de santé à l’École de Santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) où il est responsable de la maîtrise en évaluation des technologies de la santé. Dr Lepanto s’intéresse à l’impact sur la trajectoire de soins des nouvelles technologies diagnostiques et thérapeutique, aux technologies de l’information appliquées à la santé, ainsi qu’aux interventions complexes combinant l’implantation de technologies à l’introduction de changements de processus dans la prestation des soins. Il préconise une approche basée sur l’évaluation et l’analyse des données qui émanent du milieu des soins pour favoriser l’innovation et de faciliter son intégration dans le système de santé.

Paul Mazerolle est le 19^e recteur et vice-chancelier de la University of New-Brunswick.

Avant son entrée en fonction en juillet 2019, il a été vice-chancelier adjoint (arts, éducation et droit) (2009-2019), responsable du campus de Mount Gravatt (2009-2019), directeur du programme de recherche et de prévention en matière de violence (2006-2019) et directeur du Centre de recherche sur l’éthique, le droit, la justice et la gouvernance (2007-2009) à l’Université Griffith du Queensland, en Australie. Il a également été directeur de la recherche et de la prévention à la Commission contre le crime et la corruption du Queensland (2002-2005) et responsable du programme de criminologie à l’Université du Queensland (2000-2006).

M. Mazerolle est titulaire d’un baccalauréat en sociologie de la University of New Brunswick (1989), d’une maîtrise en justice criminelle de l’Université Northeastern (1990) et d’un doctorat en criminologie de l’Université du Maryland à College Park (1995).

M. Mazerolle a joué un rôle de dirigeant ou de participant dans le cadre de plusieurs initiatives d’envergure. Alors qu’il était à l’Université Griffith, il a présidé le groupe de travail sur la sécurité du campus ainsi que le sous-comité chargé de changer les attitudes et les comportements en matière d’agression et de harcèlement sexuels. Depuis 2014, il dirige et préside le programme Integrity 20 de l’Université.

Il a été membre du groupe de travail du premier ministre sur la violence chez les jeunes ainsi que du groupe de travail sur les personnes âgées du Queensland, en Australie. Il a également été administrateur et président du conseil d’administration d’Open Minds, une organisation non gouvernementale de premier plan axée sur la santé mentale et les handicaps.

Il a été rédacteur du Journal of Criminology de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande et a cofondé, avec Tara McGee, le Journal of Developmental and Life-Course Criminology.

Chercheur actif en criminologie, M. Mazerolle a dirigé plusieurs projets de recherche subventionnés. Ses travaux portent sur les processus qui déterminent les comportements délinquants au cours de la vie. Il s’intéresse particulièrement à approfondir les connaissances sur la violence pour orienter les théories, faire progresser le savoir, et améliorer les politiques et les pratiques visant à réduire ou à prévenir la violence.

Fier natif du Nouveau-Brunswick, M. Mazerolle a grandi à Fredericton.

Ian Arthur est le président et chef de l’exploitation de nidus3D, une entreprise canadienne de spécialistes en construction par impression 3D. Avec son entreprise, M. Arthur s’attaque aux grandes difficultés du secteur de la construction pour endiguer la crise canadienne du logement et de l’abordabilité. nidus3D a construit les toutes premières constructions résidentielles autorisées en impression 3D au Canada, et les premières structures imprimées à deux et à trois étages en Amérique du Nord. Auparavant, M. Arthur était député provincial dans la circonscription de Kingston et les Îles durant la 44e législature, de 2018 à 2022. Il a étudié le développement international et la politique à la Trent University, et détient une maîtrise en administration publique de la Queen’s University.

Diplômé en urbanisme et en gestion du développement économique urbain à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, Laurent est à l’origine du mouvement qui allait mener à la création de l’UTILE en 2013. À titre de directeur général, il chapeaute l’équipe de direction de même que les départements des ressources humaines, des affaires publiques et du marketing. Agissant également comme porte-parole, il est l’interlocuteur principal de l’organisme. À ce titre, il est souvent invité à titre de panéliste et d’expert du logement étudiant et de l’innovation sociale sur différentes tribunes à travers le Canada.

Reconnu pour ses capacités entrepreneuriales et de direction, il est également partie prenante du Comité de pilotage du Chantier Montréal Abordable, président du conseil d’administration du Chantier de l’économie sociale et fiduciaire de la Fiducie du Chantier de l’économie sociale, un fonds d’investissement pour entreprises collectives.

Catherine McKenney est la cofondateur·rice de CitySHAPES, un organisme national à but non lucratif voué à améliorer les villes pour tout le monde. Catherine est également conseillère auprès des personnes poursuivant le même objectif.

Catherine a profondément à cœur l’équité, qui passe par le logement abordable, la lute contre l’itinérance, l’action climatique, le transport en commun, le transport actif, les arbres et le verdissement, et l’urbanisme, de sorte que chaque personne puisse s’épanouir.

Auparavant, Catherine était conseillère municipale à Ottawa, et a occupé différents rôles de cadre municipale avant son élection en 2014.

Rhonda Lenton est devenue la huitième rectrice et vice-chancelière de l’Université York le 1^er juillet 2017.

M^me Lenton s’est jointe à l’Université York en 2002 en tant que doyenne de la Faculté des arts libéraux et des études professionnelles Atkinson, où elle a supervisé l’inscription d’un grand nombre d’étudiants et la diversification des programmes, en plus d’étendre la portée des occasions d’apprentissage par l’expérience et communautaires. Elle est ensuite devenue la toute première vice-provost à l’enseignement de l’établissement, de 2009 à 2012, puis vice-rectrice à l’enseignement et provost de 2012 à avril 2017.

Fervente défenseure de l’engagement communautaire et de partenariats novateurs, M^me Lenton a joué un rôle déterminant dans la création du Centre d’engagement communautaire de l’Université York et de la Banque TD et dans le renforcement des collaborations de l’Université avec d’autres partenaires du secteur de l’éducation postsecondaire.

Avant de se joindre à l’Université York, M^me Lenton a été doyenne associée et professeure à la McMaster University. Sociologue de formation, elle a obtenu un doctorat de la University of Toronto en 1989. Son enseignement et ses travaux de recherche portent entre autres sur le genre, les conflits familiaux, le harcèlement sexuel, les méthodes de recherche et, depuis peu, l’enseignement supérieur. Elle a publié divers chapitres d’ouvrages et articles évalués par les pairs dans un large éventail de revues universitaires.

Outre ses fonctions à l’Université York, M^me Lenton est membre du Conseil des relations gouvernementales et communautaires du Conseil des universités de l’Ontario ainsi que coprésidente du conseil d’administration du Conseil pour l’articulation et le transfert – Ontario (CATON). Elle a également été membre de la direction de l’Ontario Council of Academic Vice-Presidents, qu’elle a représenté au sein du CATON et du conseil d’administration d’eCampusOntario.

Son leadership et ses réalisations en tant que haute dirigeante du secteur de l’enseignement supérieur lui ont valu d’être nommée, en 2015, parmi les 100 femmes les plus influentes du Canada par le Réseau des femmes exécutives. En 2016, elle a reçu le prix Angela Hildyard pour avoir fait preuve d’un leadership novateur pour faire progresser la mission de l’Université York et de l’enseignement supérieur, et pour sa contribution remarquable.

Personne ne connaît mieux Ottawa que Paul Wells. L’un des plus grands journalistes politiques du Canada, il a passé plus de 25 ans sur la Colline, couvrant huit élections fédérales, quatre premiers ministres et une grande partie de l’histoire du Canada. Rafraîchissant, drôle et autoritaire, Wells s’exprime dans les deux langues officielles sur toutes les questions d’actualité, de la position du pays dans l’économie mondiale, au ‘inside scoop’ sur ce qui se passe réellement à l’intérieur des édifices du Parlement, et bien plus encore.

Pendant 19 ans, Wells a été le chroniqueur politique principal du magazine Maclean’s. Auparavant, il a été chroniqueur aux affaires nationales au Toronto Star et a également écrit pour le Globe and Mail et le National Post. Wells a remporté trois prix d’or des Prix du magazine canadien et un prix du Concours canadien de journalisme , et a publié des articles portant sur 17 pays à travers le monde, couvrant la guerre en Afghanistan, la fusillade de Charlie Hebdo à Paris, et trois campagnes électorales présidentielles américaines.

Aujourd’hui, Wells est un commentateur politique régulier sur les réseaux francophones et anglophones de la CBC. Il a également lancé un bulletin d’abonnement, qui est déjà l’un des bulletins politiques les plus lus au Canada. À l’automne 2022, M. Wells lancera son balado, The Paul Wells Show, en partenariat avec la Munk School of Global Affairs and Public Policy de l’Université de Toronto. Il est également leur premier journaliste en résidence pour l’année universitaire 2022-23.