La recherche, l’innovation et la nouvelle économie mondiale
Discussion en table ronde avec
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Molly Soichet
Titulaire, chaire de recherche en génie tissulaire, University of Toronto
Molly Soichet
Titulaire, chaire de recherche en génie tissulaire, University of Toronto
Ancienne première scientifique en chef de l’OntarioProfesseure de chimie, de science des biomatériaux et de génie biomédical, Molly Shoichet est lauréate de nombreux prix pour avoir conçu de nouveaux matériaux visant la régénération des tissus nerveux endommagés, ainsi qu’une nouvelle méthode permettant aux médicaments administrés d’atteindre directement la moelle épinière et le cerveau.
Spécialiste de l’étude des polymères utilisés à des fins d’administration de médicaments et de régénération, Mme Shoichet étudie le problème de la barrière hémato-encéphalique, un réseau dense et complexe de cellules qui protège le système nerveux central des toxines, mais qui peut aussi bloquer les médicaments utiles. La solution innovante mise au point par la chercheuse consiste à intégrer les médicaments à un polymère semblable à un gel, injecté directement dans le liquide céphalorachidien et demeurant ensuite proche du point d’injection, où son action thérapeutique est la plus efficace. L’équipe dirigée par Mme Shoichet a également mis au point un polymère permettant l’administration ciblée de médicaments et d’anticorps destinés à combattre le cancer du sein.
Titulaire d’un baccalauréat ès sciences du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et d’un doctorat de l’Université du Massachusetts, Mme Shoichet est titulaire d’une Chaire de recherche du Canada en génie tissulaire ainsi que professeure de génie chimique et de chimie appliquée, de chimie ainsi que de science des biomatériaux et de génie biomédical à la University of Toronto. Lauréate de nombreuses distinctions prestigieuses, dont officière de l’Ordre du Canada en 2018, elle est la seule personne à être membre des trois académies nationales du Canada. Elle a jusqu’à tout récemment occupé le poste de première scientifique en chef de l’Ontario.
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Martha Crago
Vice-principale, Recherche et innovation, Université McGill
Martha Crago
Vice-principale, Recherche et innovation, Université McGill
Martha Crago est vice-principale à la recherche et à l’innovation à l’Université McGill.
Avant son retour à McGill en 2017, Mme Crago a été vice-rectrice à la recherche et professeure en troubles de la communication humaine à la Dalhousie University. Elle a assumé diverses fonctions administratives universitaires, dont celles de vice-rectrice des relations gouvernementales et internationales à l’Université de Montréal, et de doyenne des études supérieures et postdoctorales et vice-principale aux programmes d’études à l’Université McGill.
Mme Crago poursuit des recherches en acquisition du langage dans plusieurs langues et chez divers apprenants, notamment avec de jeunes autochtones monolingues et/ou bilingues étudiant la langue inuktitut, crie, mohawk ou algonquine, ou d’autres encore étudiant l’anglais, le français ou l’arabe. Ses travaux ont été publiés dans de nombreuses publications scientifiques (ouvrages et revues). Elle dirige la revue Applied Psycholinguistics aux éditions Cambridge University Press et a été vice-présidente de l’International Association for the Study of Child Language de 2007 à 2010.
En 2016, la ministre des Sciences du Canada l’a désignée membre d’un comité consultatif sur l’examen du soutien fédéral à la recherche fondamentale. En 2014, le premier ministre de la Nouvelle-Écosse l’a nommée membre de la Coalition One Nova Scotia, dont le mandat était de proposer un plan d’action économique pour la province.
Mme Crago a été nommée membre de l’Ordre du Canada en 2017 et désignée Woman of Excellence en Nouvelle-Écosse en 2015.
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Paul Davidson
Président-directeur général, Universités Canada
Paul Davidson
Président-directeur général, Universités Canada
Paul Davidson a occupé divers postes de direction au sein des secteurs public, privé et bénévole pendant plus de 25 ans. Il est devenu président-directeur général d’Universités Canada en mai 2009.
En sa qualité de président-directeur général d’Universités Canada, M. Davidson établit de solides partenariats avec les chefs de file des milieux communautaire, des affaires et de l’éducation postsecondaire afin de faire progresser une vision de l’enseignement supérieur qui favorise les possibilités et l’excellence pour les Canadiens. Le milieu universitaire a aussi connu des investissements substantiels et exceptionnels dans la recherche universitaire, des ressources accrues pour l’internationalisation des campus et une sensibilisation accrue à la nécessité d’améliorer l’accès des Autochtones à l’éducation postsecondaire. M. Davidson est un lobbyiste renommé à Ottawa et un homme de grande influence en matière de politiques étrangères.
Avant de se joindre à Universités Canada, M. Davidson a été directeur général d’Entraide universitaire mondiale du Canada. Il a aussi occupé des postes de direction dans le secteur canadien de l’édition pendant sept ans, dont cinq à titre de directeur général de l’Association of Canadian Publishers. Au début des années 1990, il a dirigé le bureau torontois d’une importante société de relations gouvernementales après avoir été conseiller politique du chef de l’opposition officielle, du trésorier et du vice-premier ministre de l’Ontario.
M. Davidson est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Afrique du Sud de la Queen’s University, et d’un baccalauréat en études internationales de la Trent University. Il faisait partie du premier groupe de diplômés de ce programme.
La recherche, l’innovation et la nouvelle économie mondiale sont intimement liées. Le Economic Club a organisé cette activité avec un panel d’experts pour discuter de l’importance de la recherche fondamentale au Canada et découvrir pourquoi notre bien-être économique et social en dépend. Les pays du monde entier investissement massivement dans leurs systèmes de recherche pour trouver des solutions à des enjeux importants dans les domaines des soins de santé, de l’astronomie et de la physique, de l’innovation sociale et des changements climatiques. Parvenons-nous à suivre le rythme?
La discussion a porté sur la manière dont les universités aideront les jeunes Canadiens à s’adapter à l’économie mondiale du savoir en rapide évolution et à y réussir alors que les progrès technologiques et l’automatisation transformeront radicalement le marché du travail au cours des prochaines décennies. Elle a exploré également comment les investissements dans la recherche axée sur la découverte et les compétences de l’avenir donneront au Canada un avantage concurrentiel malgré l’incertitude de l’avenir.