La pandémie a engendré des bouleversements qui se sont fait ressentir à l’échelle mondiale, tout en révélant que plusieurs enjeux nécessitent du soutien et du financement accrus au pays. La dernière séance de l’activité « Propulsion » a rassemblé les conférenciers Jennifer Brennan, Sara Wilshaw, Mark Beckles et Paul Davidson à l’occasion d’une discussion animée par Teresa Marques.
La pandémie a dévoilé de nombreuses inégalités que le Canada peut corriger afin d’évoluer et de bâtir un pays fort et inclusif.
La prise d’initiative était au cœur de cette discussion, qui portait également sur l’importance de reconnaître les enjeux qui méritent davantage d’attention et de faire preuve d’audace dans la recherche de solutions. Maintenant que le monde entrevoit la fin de la pandémie et que le pays entame sa relance socioéconomique, une question se pose : Comment ne pas manquer cette occasion de bâtir un avenir meilleur pour le Canada?
« À quoi ressemblera le Canada dans 10, 15, 20 ans? Nous avons maintenant l’occasion de décider de la réponse à cette question. » – Mark Beckles
La crise sanitaire a également levé le voile sur la situation des communautés marginalisées, qui sont particulièrement touchées par les conséquences de la pandémie, ce qui rappelle l’importance de tenir compte de l’inclusivité lors de prises de décisions.
La discussion s’est poursuivie sur l’importance de s’écarter de l’individualisme en temps de crise pour tendre vers une société axée sur l’équité.
Jennifer Brennan a fait part de cinq mesures réalistes pour assurer un avenir inclusif :
L’un des thèmes principaux de la discussion était la collaboration intersectorielle et les avantages que les partenariats représentent pour la population.
Paul Davidson a souligné que la dynamique de compétition qui régnait laisse maintenant sa place à un modèle axé sur la collaboration. Il a également insisté sur le fait que la coopération entre les Canadiens est synonyme d’idées novatrices et d’importantes réalisations.
Les universités écoutent non seulement la population, mais travaillent de concert avec elle afin de répondre à ses besoins. Par exemple, le programme Expérience compétences mondiales, qui offre des expériences d’apprentissage ou de travail à l’étranger à des étudiants, a été mis au point en consultation avec les universités, le gouvernement et le secteur privé.
« Il faut accroître le soutien, favoriser la résilience et l’innovation à l’échelle mondiale et investir dans la jeunesse. » – Paul Davidson
La collaboration intersectorielle peut se concrétiser de multiples façons, et le Canada peut s’inspirer de l’exemple d’autres pays.
Sara Wilshaw a expliqué en quoi l’importance accordée aux programmes d’infrastructures écologiques américains et européens se compare à celle qu’accordent les autres pays à la science et aux technologies, à la recherche et à l’intelligence artificielle, de même qu’à la préoccupation mondiale à l’égard des renseignements personnels et de la protection de la vie privée.
Elle a abordé le rôle central que jouent les universités quant à l’analyse de ces enjeux ainsi que les manières dont elles peuvent permettre au Canada de se démarquer sur la scène mondiale.
« Nous avons fait preuve de créativité, d’ingéniosité et d’ouverture – particulièrement au cours des dernières années – et plus nous allons loin dans cette voie et nous nous mobilisons, plus les possibilités se présenterons à nous » – Sara Wilshaw
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