D’étudiantes de première génération à sources d’inspiration

11 septembre 2024

L’université peut changer des vies : l’histoire inspirante de ces diplômées de première génération le prouve. Stéphanie Parisien et Emefiena Chioma Deborah montrent qu’avec de la persévérance et de la détermination, on peut accomplir de véritables exploits.

L’histoire de Stéphanie

Stéphanie Parisien, qui est originaire d’une petite ville de l’Ontario rural, est aujourd’hui directrice de l’unité de la prévention du suicide à l’Agence de la santé publique du Canada. Elle a obtenu un baccalauréat en commerce de l’Université d’Ottawa et une maîtrise en administration publique de la Queen’s University.

« Bon nombre de personnes originaires de petites localités qui poursuivent des études supérieures sont des étudiantes et étudiants de première génération. Nous valorisons l’éducation, qui peut façonner notre avenir, et nous appliquons dans notre parcours universitaire la rigoureuse éthique de travail que nous ont transmise nos parents. Témoin des regrets de ma mère, qui n’a pas terminé ses études en soins infirmiers, j’ai accordé la priorité à ma propre éducation. »

Bien qu’ils n’aient pas pu l’aider financièrement, les parents de Stéphanie lui ont offert un précieux soutien émotionnel et pratique, en plus de lui enseigner la valeur du travail acharné.

« Mon passage à l’université a incité les prochaines générations de ma famille à privilégier leur perfectionnement professionnel. Ma nièce fait des études collégiales et mon neveu veut apprendre un métier spécialisé. Cela rend bien compte du rôle que joue l’éducation en tant que catalyseur de changements positifs. »

À quarante-trois ans, Stéphanie est retournée aux études, persuadée de la valeur de l’apprentissage continu comme puissant moteur de croissance personnelle et professionnelle.

« Cette expérience a fait de moi une personne résiliente et débrouillarde. J’encourage les étudiantes et étudiants de première génération à poursuivre leurs rêves et à ne pas laisser les circonstances actuelles les limiter. Même si leur parcours est différent, ces personnes constateront que les retombées sur leur vie et les prochaines générations en valent la peine. Inaugurez une nouvelle tradition! »

Stéphanie Parisien portrait

L’histoire de Chioma

L’histoire d’Emefiena Chioma Deborah parle de rêves et de soutien communautaire. L’étudiante de première génération originaire du Nigeria a décroché sa maîtrise en études francophones et interculturelles à la University of Regina.

« Je suis très fière d’être la première personne de ma famille à faire des études universitaires. J’avais toujours rêvé d’étudier à l’étranger, et quand elle a appris la nouvelle de mon admission à la University of Regina, ma famille était folle de joie. »

Encouragée dans son parcours par la sagesse financière de sa mère et une ancienne superviseure, Chioma travaille aujourd’hui comme analyste en prévention de la fraude pour la CIBC.

« Deux femmes qui n’ont pas froid aux yeux me servent de modèles : ma mère et une ancienne superviseure au Nigeria. Le courage avec lequel elle prend d’importantes décisions pour sa carrière et sa famille m’a inspirée.  Le défi auquel je suis maintenant confrontée, c’est de me montrer à la hauteur de mon rôle de modèle pour mes jeunes frères et sœurs, et de ne jamais décevoir ma famille. »

Le frère de Chioma a suivi ses traces : il étudie dans une autre université canadienne, et ses autres frères et sœurs feront bientôt de même.

« Mes études universitaires m’ont fait vivre des expériences inestimables, qui m’ont donné une vision plus positive de la vie. Je peux profiter avec confiance de chaque étape de mon cheminement. Mon bilinguisme m’a permis de nouer des amitiés durables, d’obtenir des emplois et d’améliorer ma vie sociale. Je suis fière de moi! »

Emefiena Chioma Deborah portrait

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