Les étudiantes et étudiants universitaires de première génération, c’est-à-dire les premières personnes de leur famille à fréquenter l’université, se heurtent souvent à des défis supplémentaires au moment d’entamer leurs études supérieures. Un soutien adéquat est la clé pour que leur expérience universitaire leur permette non seulement de s’épanouir, mais aussi d’atteindre de nouveaux sommets tant sur les plans personnel et professionnel.
Les universités accueillent plus de 1,5 million d’étudiantes et d’étudiants à temps plein et à temps partiel sur leurs campus chaque année. Environ 10 % de ces personnes sont les premières de leur famille à fréquenter l’université.
Si les études universitaires peuvent être une source de stress pour tout le monde, les étudiantes et étudiants de première génération doivent faire face à des défis supplémentaires, comme des difficultés financières, une préparation limitée pour les études, un manque de soutien de la famille ou une méconnaissance de la vie universitaire. Ces personnes sont également plus susceptibles de travailler pendant leurs études, ce qui peut augmenter leur stress, réduire le temps qu’elles consacrent à l’étude et compromettre leur réussite scolaire.
Reconnaissant ces défis, les universités offrent un éventail de programmes de soutien aux étudiantes et étudiants de tous les horizons pour les appuyer, de la présentation de leur demande d’admission à l’obtention de leur diplôme. Par exemple, des séances d’orientation ou des programmes de mentorat par les pairs, comme celui de la University of British Columbia à l’intention des étudiantes et étudiants de première génération, aident la population étudiante à s’adapter à la vie universitaire. Des services en santé mentale sont également offerts sur les campus pour l’aider à mieux gérer le stress.
De plus, les universités offrent des programmes de bourses d’études s’adressant spécifiquement aux étudiantes et étudiants de première génération, comme la Bourse ontarienne pour les étudiants de première génération, qui permettent d’alléger les pressions financières pour mieux se concentrer sur les études. Toutes ces mesures de soutien aident les étudiantes et étudiants non seulement à survivre, mais également à s’épanouir tout au long de leur formation universitaire.
Un diplôme universitaire améliore grandement la préparation des étudiantes et étudiants pour le marché du travail en plus de contribuer à leur réussite financière. Les Canadiennes et Canadiens titulaires d’un baccalauréat ont un revenu 24 % supérieur à la moyenne nationale. Ce pourcentage s’élève à 38 % pour les personnes détenant une maîtrise et à 48 % pour celles qui détiennent un doctorat. En plus d’avoir un potentiel de revenu accru, les titulaires d’un diplôme universitaire ont acquis à l’université – que ce soit par l’entremise d’occasions d’apprentissage intégré au travail ou de programmes internationaux – une expérience précieuse qui en fait des personnes résilientes, capables de s’adapter et prêtes à répondre aux besoins du marché du travail.
Si les études supérieures constituent une grande réalisation pour les étudiantes et étudiants de première génération, elles génèrent aussi d’importantes retombées pour les familles, les collectivités, la société et l’économie. Les universités permettent à ces étudiantes et étudiants d’acquérir les connaissances et les compétences dont ils ont besoin pour obtenir des emplois bien rémunérés, mener de brillantes carrières et contribuer à bâtir une société forte et prospère au profit de toute la population.
Il peut être intimidant d’être la première personne de sa famille à poursuivre des études universitaires, mais les universités proposent les mesures de soutien nécessaires pour aider l’ensemble de la population étudiante à réussir et à profiter des avantages qu’elles procurent, et ce, pour les années à venir. Bonne rentrée!