Réponse d’Universités Canada à l’annonce du ministre Miller concernant le plafonnement du nombre d’étudiantes et étudiants étrangers

OTTAWA—Ce matin, Marc Miller, ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), a annoncé que des changements seraient apportés au Programme des étudiants étrangers du Canada. Universités Canada procède actuellement à l’analyse des mesures annoncées pour comprendre leur incidence sur les établissements canadiens.

L’association craint que l’imposition de plafonds provinciaux n’exerce une pression supplémentaire sur un système déjà fragilisé, et jusqu’à ce que l’on dispose d’information additionnelle sur la manière dont le programme sera déployé dans chacune d’entre elles, il sera difficile de se prononcer sur l’effet d’un tel plafonnement sur les universités du pays.

Universités Canada se réjouit du fait que les détentrices et détenteurs actuels d’un permis d’études ne seront pas touchés, et que les étudiantes et étudiants à la maîtrise ou au doctorat soient exemptés du plafond. De plus, les diplômées et diplômés de programmes de maîtrise ou d’autres courts programmes d’études supérieures seront bientôt admissibles à l’obtention d’un permis de travail d’une durée de trois ans. L’association est également d’avis que la mesure visant à retirer l’admissibilité au permis de travail postdiplôme aux étudiantes et étudiants étrangers qui entament un programme d’études dans un collège privé autorisé à offrir le programme d’études d’un collègue public affilié contribuera grandement à régler la problématique ciblée par le ministère.

En contrepartie, il est possible que la nécessité que chaque demande de permis d’études soit accompagnée d’une lettre d’attestation de la province concernée puisse prolonger les délais de traitement, incitant ainsi les étudiantes et étudiants à choisir de poursuivre leurs études postsecondaires dans d’autres pays.

Universités Canada poursuivra ses efforts visant à protéger les intérêts de la population étudiante étrangère, qui enrichit les universités et la main-d’œuvre par ses connaissances, sa diversité et ses compétences. Le Canada doit continuer de l’accueillir dans ses universités.