Nombre des problèmes les plus urgents de la société se règlent grâce à des collaborations internationales en matière de recherche, dans le cadre desquelles des universitaires de renommée internationale travaillent de concert à résoudre des problèmes de santé mondiaux, à lutter contre les changements climatiques et à mettre au point de nouvelles technologies révolutionnaires.
Les mêmes problèmes de santé, souvent reliés à l’âge ou aux maladies, tendent à toucher toutes les populations. Partout dans le monde, des équipes de recherche collaborent pour remédier à des problèmes de santé, qu’ils soient rares ou communs, ou à les atténuer. Les collaborations internationales en matière de recherche sont essentielles à l’évolution des outils de dépistage en soins de santé et à l’élaboration de stratégies de prévention et de traitements.
La pandémie de COVID-19 et la nécessité de mettre au point un vaccin ont donné lieu à une collaboration inédite en matière de recherche à l’échelle mondiale. Cet esprit de collaboration s’observe encore à ce jour, alors que l’Organisation des vaccins et des maladies infectieuses de la University of Saskatchewan a récemment formé un partenariat avec la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, un partenariat mondial réunissant plus d’une trentaine de pays qui s’emploie à accélérer la mise au point de vaccins contre des maladies comme l’Ebola et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient, ainsi qu’à assurer leur accès universel.
À l’Université Laval, une collaboration avec l’Université de Cambridge a mené à la découverte d’au moins quatre nouveaux gènes associés au risque du cancer du sein, pouvant potentiellement contribuer à cibler les femmes présentant un risque accru. Cette percée pourrait améliorer le dépistage et le conseil génétiques, de même que les stratégies de réduction des risques pour l’avenir, tout en permettant de mieux comprendre le développement du cancer en général.
Un partenariat entre la Simon Fraser University et l’entreprise de technologie finlandaise MEGIN a permis de doter le laboratoire ImageTech de l’établissement de la plus récente technologie en matière de magnétoencéphalographie, qui permet de réaliser de l’imagerie cérébrale. Grâce à cette nouvelle technologie, les équipes de recherche seront en mesure de colliger des données pour ainsi améliorer les traitements associés aux maladies et aux traumatismes cérébraux, étudier la résistance du cerveau aux maladies et à créer des simulations pour optimiser la santé cérébrale. En poursuivant les tests et la collecte de données, les chercheuses et chercheurs pourront mieux comprendre les trajectoires du risque liées aux troubles comme la démence, et mettre au point des stratégies préventives.
Sans des partenariats de la sorte, la population mondiale n’aurait pu profiter des innovations et du progrès réalisés au cours des dernières décennies en matière de soins de santé. Afin de veiller à ce que de telles découvertes se poursuivent, le pays se doit de continuer à accorder la priorité à la collaboration internationale en matière de recherche.