Les universités canadiennes sont profondément attristées par la découverte de la fosse commune où sont enterrés 215 enfants autochtones sur le site du pensionnat autochtone de Kamloops. Nous sommes de tout cœur avec les membres de la Première Nation des Tk’emlúps te Secwépemc et les Autochtones de partout au pays.
Les membres des Premières Nations, les Métis et les Inuits dénoncent depuis des décennies les conditions déplorables et la gravité de la situation qui prévalaient dans le système des pensionnats autochtones. La récente nouvelle nous rappelle l’importance et l’urgence des travaux que nous menons dans le secteur de l’éducation postsecondaire, à la fois à l’échelle des établissements et sur le plan personnel, pour reconnaitre la part d’ombre de l’histoire canadienne, qui continue à être mise en lumière aujourd’hui.
Les personnes et les communautés autochtones, ainsi que toute la population canadienne, continuent de subir les séquelles héritées du système de pensionnats autochtones, qu’elles soient directes ou qu’elles découlent de traumatismes intergénérationnels.
Les atrocités n’ont pas été commises loin de chez nous ni il y a très longtemps. On ne peut feindre l’ignorance.
Il importe d’écouter les témoignages des survivants des pensionnats ainsi que des membres des Premières Nations, des Métis et des Inuits.