Cet article d’opinion a paru dans le Etobicoke Guardian le 12 avril 2018
par Franco J. Vaccarino, recteur et vice-chancelier, University of Guelph et membre du conseil d’administration d’Universités Canada
Les Canadiens ont raison d’être optimistes par rapport aux importants investissements annoncés récemment dans le budget fédéral. Accordant près de quatre milliards de dollars à la science et à la recherche, le budget de 2018 a consenti des investissements sans précédent dans la découverte qui stimule la technologie, l’innovation et la prospérité au Canada.
Le budget fédéral de cette année adopte une vision à long terme pour le Canada qui place à juste titre sa confiance dans le talent et le potentiel des jeunes Canadiens. En investissant en recherche et dans les carrières des jeunes scientifiques, nous préparons le terrain pour les découvertes qui révolutionneront la façon dont nous vivons, travaillons et réussissons en tant que pays.
La ministre des Sciences Kirsty Duncan mérite des félicitations pour s’être faite la championne de la science canadienne. Le financement prévu dans le budget découle des recommandations du rapport sur l’examen du soutien fédéral aux sciences qu’elle a commandé et qui était dirigé par David Naylor, ancien recteur de la University of Toronto.
Le rapport indiquait que des investissements audacieux permettraient de faire du Canada un chef de file de la science et de l’innovation, et recommandait un financement et des possibilités accrus pour les femmes, les minorités et les groupes sous-représentés.
La somme de 210 millions de dollars sur cinq ans pour le Programme des chaires de recherche du Canada, et 50 millions par année par la suite, a également été promise dans le budget de 2018. Ce financement permettra d’accroître le soutien aux chercheurs en début de carrière et la diversité parmi les titulaires.
Dans l’ensemble, le budget accorde 925 millions de dollars sur cinq ans aux organismes subventionnaires fédéraux, soit le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, le Conseil de recherches en sciences humaines et les Instituts de recherche en santé du Canada.
Le financement fédéral a permis d’appuyer la recherche de pointe qui s’effectue partout au pays et, par le fait même, d’offrir aux étudiants des occasions inestimables d’acquérir de l’expérience pratique en recherche. À la University of Guelph-Humber par exemple, les étudiants au premier cycle travaillent comme assistants de recherche à des projets dirigés par les professeurs. Au bout du compte, ces occasions permettent aux étudiants de se préparer à leur carrière dans le milieu de la recherche et de la découverte.
Le Comité consultatif sur l’examen du soutien fédéral à la science fondamentale a établi un plan pour l’avenir qui aidera notre pays et ses citoyens à réussir. Le budget de 2018 est un grand pas vers cet objectif. Mes collègues de l’ensemble du Canada et moi nous réjouissons à l’idée de poursuivre notre collaboration avec le gouvernement et nos partenaires pour bâtir l’écosystème de recherche canadien.
En formant la prochaine génération de scientifiques et de chercheurs et grâce à des idées et des produits novateurs, tous les Canadiens profiteront des investissements fédéraux soutenus en science et en recherche.
-30-