En 2021, les chercheurs universitaires sont allés au-delà des limites et ont trouvé des solutions créatives à des problèmes de taille. Lisez la suite pour en savoir davantage sur certaines de ces découvertes les plus fascinantes!
Une équipe de recherche de la University of Calgary a fait un pas en avant dans la compréhension des interactions entre le système nerveux et le microbiome, c’est-à-dire l’ensemble des microorganismes qui peuplent nos intestins. Ainsi, nous en savons plus sur les soins à prodiguer au système nerveux entérique lorsqu’il a subi des dommages, ce qui pourrait améliorer le traitement de maladies gastro-intestinales qui touchent des millions de personnes, comme le syndrome de l’intestin irritable.
Une équipe de la McMaster University a conçu un nouveau moyen de protéger les gens contre la COVID-19 : un vaccin à administration nasale. Administré par aérosol nasal plutôt que par injection, ce type de vaccin cible les poumons et les voies respiratoires supérieures, soit le siège des infections respiratoires. Ces vaccins sont également capables de cibler des parties du virus qui ne mutent pas, ce qui pourrait offrir une meilleure protection contre les variants. Ils sont actuellement en phase I des essais cliniques.
Phil Burton, chercheur à la University of Northern British Columbia, s’est joint à une étude internationale sur les conséquences climatiques des émissions de dioxyde de carbone émises par les arbres qui se décomposent dans les forêts. L’équipe de recherche a découvert que la vitesse de décomposition du bois mort et la quantité de carbone qui en résulte différaient selon les écosystèmes, le climat et l’activité des insectes, entre autres. Ces nouvelles connaissances pourraient éclairer la prise de décisions en matière de gestion du bois mort en milieu forestier, et donc contribuer à protéger l’environnement.
La cause des douleurs lombaires est souvent difficile à déterminer. Jusqu’ici, la recherche les attribuait surtout à certaines structures de la colonne vertébrale. Mais en 2021, une équipe de l’Université Concordia s’est penchée sur une autre approche : le recours à l’imagerie par résonnance magnétique des muscles lombaires et à une technique nommée « analyse statistique des formes ». Cette technique permet de localiser la dégénérescence musculaire et pourrait aider à concevoir des traitements de physiothérapie ciblés visant à renforcer les muscles atteints et à atténuer la douleur.
Des chercheurs en ingénierie de la Queen’s University ont créé un exosquelette qui permet de marcher plus longtemps en dépensant moins d’énergie. Cet appareil, dont le fonctionnement peut sembler paradoxal, absorbe de l’énergie des jambes à un moment très précis de l’enjambée. Cette technologie novatrice pourrait soutenir le personnel infirmier, les adeptes de randonnée et quiconque marche beaucoup. L’énergie récupérée pourrait servir à charger un téléphone ou un GPS.
Le Dr James Robar de la Dalhousie University était bien décidé à améliorer la radiothérapie dans le traitement du cancer, un traitement long et stressant pour les patients. Il a développé un logiciel d’impression 3D permettant aux centres de traitement du cancer d’imprimer des accessoires de traitement personnalisés en quelques secondes, bonifiant ainsi la qualité et la précision du traitement, et l’expérience du patient.