La présente lettre ouverte a été publiée dans le Windsor Star, le 13 août 2014.
par Christine Tausig Ford, vice-présidente, Association des universités et collèges du Canada
L’article de Carolyn Thompson intitulé Higher education leads to higher student debt (Enseignement supérieur, endettement supérieur [traduction]) paru le 7 août dernier, est trompeur et peu serviable aux étudiants qui tentent de prendre des décisions éclairées pour leur avenir.
Depuis une dizaine d’années, les gouvernements et les universités prennent des mesures pour aider les étudiants qui en ont le plus besoin. Ainsi, au Canada, 40 pour cent des diplômés des universités terminent leurs études sans dette et, parmi ceux qui ont une dette, 30 pour cent doivent moins de 12 000 $. Le taux d’endettement aujourd’hui est inférieur à ce qu’il était en 2000.
Les données démontrent qu’une formation universitaire demeure un investissement rentable. Même en période d’incertitude économique, on observe une augmentation de la demande de travailleurs titulaires d’un diplôme universitaire. Entre mai 2008 et mai 2014, deux fois plus de nouveaux emplois ont été créés pour les diplômés des universités que pour ceux des collèges et des écoles de métiers combinés (respectivement 878 000 et 437 000).
L’université, c’est la voie vers la prospérité. Et cet automne, un million de Canadiens fréquenteront les campus d’un bout à l’autre du pays pour suivre cette voie.