Diplômés avec l’expérience à l’étranger sont vitales pour la compétitivité des entreprises

01 décembre 2014
Hands holding microphones and recorders interviewing someone

CALGARY – Deux employeurs canadiens sur trois affirment que le pays risque de se voir devancer par les pays en forte croissance comme la Chine, l’Inde et le Brésil, à moins que les jeunes Canadiens n’adoptent une perspective internationale.

C’est ce que révèle une récente étude réalisée auprès d’employeurs de petites et moyennes entreprises par la firme Leger Marketing pour le compte de l’Association des universités et collèges du Canada (AUCC). Les résultats soulignent l’importance qu’accordent les employeurs d’aujourd’hui à l’expérience internationale. La majorité des participants ont en effet souligné que les employés possédant un bagage interculturel contribuent à renforcer la compétitivité de leur entreprise. Ces mêmes employeurs estiment que l’expérience acquise dans différentes régions du Canada présente aussi un atout à l’embauche.

Plus de 400 entreprises de partout au Canada représentant une vaste gamme de secteurs d’activité ont été sondées au cours des mois d’août et septembre 2014.

La publication aujourd’hui des résultats du sondage coïncide avec la tenue d’un atelier de deux jours à Calgary réunissant des dirigeants d’universités, des représentants de haut rang du gouvernement et du milieu des affaires, ainsi que des groupes étudiants. Les participants se pencheront sur les stratégies qui permettront d’accroître les possibilités de mobilité étudiante interprovinciale et internationale d’ici le 150e anniversaire du Canada en 2017. Intitulé « Connaître le Canada, connaître le monde », l’atelier est un forum qui permet aux dirigeants universitaires canadiens de discuter de l’établissement d’une « culture de la mobilité » au sein de la population étudiante. Les programmes d’études à l’étranger permettent aux jeunes Canadiens d’acquérir les compétences internationales et interculturelles qui sont en forte demande par les employeurs dans le cadre de l’économie mondiale du savoir d’aujourd’hui.

Principales conclusions :

  • Deux gestionnaires d’embauche interrogés sur trois ont répondu que le pays risque de se voir devancer par des pays dynamiques comme la Chine, l’Inde et le Brésil, à moins que les jeunes Canadiens n’apprennent à réfléchir selon une perspective plus internationale.
  • Quatre-vingt-deux pour cent des employeurs qui embauchent des candidats possédant une expérience interculturelle et internationale affirment que, en raison de leurs connaissances interculturelles et de leur compréhension du marché mondial, ceux-ci contribuent à renforcer la compétitivité de leur entreprise. Près de 60 pour cent de ces employeurs croient aussi que l’expérience interprovinciale est un atout dans l’évaluation des candidatures pour pourvoir des postes dans leur organisation.
  • Soixante-douze pour cent des employeurs qui embauchent des candidats possédant une expérience interculturelle croient que ces diplômés  accomplissent mieux leurs tâches que ceux qui n’en possèdent pas.
  • Les deux tiers des employeurs qui embauchent des candidats possédant une expérience internationale et interculturelle affirment apprécier les compétences que les étudiants des universités acquièrent dans le cadre de programmes de mobilité à l’étranger.

Citations :

« Les employeurs savent qu’il faut embaucher des candidats possédant des compétences mondiales, déclare Paul Davidson, président-directeur général de l’AUCC. Malheureusement, trop peu d’étudiants canadiens ont la possibilité d’acquérir de telles compétences dans le cadre de leurs études. Seuls trois pour cent des étudiants des universités participent chaque année à des expériences d’apprentissage internationales. Investir davantage dans la formation internationale des étudiants serait économiquement rentable.

« Les universités canadiennes sont engagées à offrir aux étudiants davantage de possibilités d’aller étudier à l’étranger par l’entremise de partenariats stratégiques entre établissements avec des économies dynamiques comme la Chine, l’Inde et le Brésil. Le gouvernement, le secteur privé et les universités doivent unir leurs forces pour faire de nos étudiants les chefs de file mondiaux de demain », a ajouté M. Davidson.

À propos de l’AUCC

L’AUCC est le porte-parole des universités canadiennes, au pays et à l’étranger, représentant les intérêts de 97 universités et collèges universitaires publics et privés à but non lucratif du Canada. À titre d’organisation mutuelle, elle offre aux dirigeants universitaires une voix unie et une tribune pour une action collective. L’AUCC représente les universités canadiennes depuis 1911.

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 Les résultats du sondage sont disponibles sur demande.

À propos Universités Canada

Universités Canada est le porte-parole des universités canadiennes au pays et à l’étranger.

Personne-ressource

Universities Canada
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