Les universités offrent une formation pratique complète qui prépare les étudiantes et étudiants pour les nouvelles réalités du travail.
Les universités sont des alliées indispensables pour préparer la prochaine génération de travailleuses et travailleurs qualifiés. En fait, on s’attend à ce que d’ici 2030, la plupart des professions en demande requièrent un diplôme universitaire. Alors que l’automatisation transforme le marché du travail, le besoin est à l’adaptabilité et aux compétences de pointe. Dans ce contexte dynamique, l’enseignement supérieur est essentiel pour doter la future main-d’œuvre des compétences nécessaires pour réussir.
L’automatisation et l’intelligence artificielle (IA) sont omniprésentes, transformant déjà profondément les besoins en matière de main-d’œuvre, et ce, de manière pérenne. Dans un marché du travail de plus en plus concurrentiel et axé sur la technologie, les connaissances et compétences essentielles offertes par l’enseignement supérieur sont prisées et confèrent un avantage indéniable. Depuis 2015, les offres d’emplois exigeant un baccalauréat ont augmenté de 115 %, et celles demandant des études de cycles supérieurs, de 170 %.
Mais il ne suffit pas d’acquérir une expertise en IA, il faut aussi apprendre à s’en servir de façon responsable. Les universités ont intégré la formation sur l’IA à leurs cursus afin de transmettre les compétences nécessaires pour réussir dans un monde de plus en plus automatisé. Au Canada, elles offrent également des possibilités d’apprentissage intégré au travail qui favorisent l’acquisition d’un savoir-faire en matière d’IA et préparent les étudiantes et étudiants au monde du travail d’aujourd’hui et de demain.
Les spécialistes en médecine, en enseignement, en ingénierie et autres de demain ont besoin d’une formation en milieu de travail pour compléter leur éducation. Les universités offrent des possibilités d’apprentissage intégré au travail (AIT) de qualité, telles que des programmes coopératifs et des stages, qui aident à affiner les compétences. Des programmes gouvernementaux comme le Programme de stages pratiques pour étudiants (PSPE) offrent également de précieuses possibilités d’AIT et devraient être élargis.
Les diplômées et diplômés qui bénéficient de ces occasions sont à même de répondre aux besoins des employeurs. Les universités canadiennes continuent de plaider en faveur d’un financement pérenne et d’une approche coordonnée pour la prestation des programmes d’AIT.
programmes d’apprentissage intégré au travail
des diplômé·es d’un programme d’AIT trouvent un emploi
des principaux employeurs du secteur privé canadien participent
des participant·es sont des femmes